Je pense que Patmax sera d'accord pour que ce post soit l'historique des Fédérations
JF aura la mémoire des dates je pense :)
cela va permettre à beaucoup de situer un peu tous cela !
FNCB
FFCBL
FFCBAR
FFUCB
UTSE
et j'en passe
etc....
c'es cool de ta part invité1,je v essayer de m'y retrouver mais bon.
J'ai bien compris que c'est le BRUN total comme on dits chez nous en fin de compte,enfin faut dire que moi je vois ça d'un autre œil bien éloignée vu que....
bonne soirée a vous tous
16ZK123
16FRS011
OP:Stéphanos
<< Mieux vaut la mort au déshonneur! >>
<< La courtoisie finale d'une QSO, Es une carte QSL! >>
Les dates, je ne les ai pas toutes. Il faudrait que je recherche ça dans ma documentation. Ce que je peux dire, c'est qu'en s'en tenant aux fédérations, sans parler des associations nationales :
Début 1980 :
FFCB
FNCL
La FNCL était devenue la plus importante. Elle était présidée par un certain Jean d'Avignon qui allait causer un tort considérable à la CB.
10 juin 1982 :
Fusion de la FFCB et de la FNCL en FFCBL. Jean d'Avignon Président.
19 décembre 1982 :
Réunion à Sallanches : Jean d'Avignon et Colombo 74 (président de la CNAR) décident de fusionner la FFCBL et la CNAR en FFCBAR. Ils prévoient une AG pour le 23 janvier 1983. Vu que Jean d'Avignon et Colombo 74 ne s'entendaient publiquement pas, ils décident que le président de la toute nouvelle FFCBAR sera Nautilus 00, vice-président de la FFCBL, apprécié des deux présidents.
6 janvier 1983 :
Le bureau de la FFCBL démissionne - donc, Jean d'Avignon -. Un bureau intérimaire assure l'administration avec à sa tête Nautilus 00.
23 janvier 1983 :
Dissolution de la FFCBL en AG extraordinaire
Création de la FFCBAR. Comme convenu, le bureau intérimaire de la FFCBL est élu, et Nautilus 00 est le président.
Très vite, tel le loup, Jean d'Avignon sort du bois et là, il met littéralement le feu : accusation de malversations financières par le bureau de la FFCBAR, et demande d'une nouvelle AG. Sûr de son bon droit et connaissant les méthodes de Jean d'Avignon, Nautilus 00 refuse. Le problème soulevé par Jean d'Avignon et ses lieutenants, c'est que des chèque correspondant aux affiliations à la FFCBL et libellés à l'ordre de cette fédération, avaient été raturés pour que "FFCBL" devienne "FFCBAR". Pourtant, cette modification avait été décidée lors de la réunion de Sallanches le 19 décembre 1982. Durant les années 90, j'ai découvert cela dans les archives, mais Tonton 12 a tenu à garder l'affaire secrète.
1983 :
Jean d'Avignon lance alors une nouvelle fédération, la FNCB. Une fédération "provisoire" dans l'attente du "retour de la FFCBL". La FNCB est composée de fidèles de Jean d'Avignon qui ont cru - ou ont voulu croire - à son bla-bla ; parmi eux : Tonton 12.
Jean d'Avignon déclenche un procès contre la FFCBAR. C'est ce qu'on appelle dans l'histoire de la CB française "le procès de Narbonne". L'affaire est jugée en juillet 1984.
Février 1985 : le jugement est définitif, aucune partie n'en ayant relevé appel. Chacune crie victoire, occultant le fait que c'est aussi une défaite pour chacune :
- Victoire pour la FFCBL : la FFCBL est réinstaurée contre la volonté de la FFCBAR.
- Victoire pour la FFCBAR : la FFCBAR est maintenue contre la volonté de la FFCBL.
- Défaite pour la FFCBL : la FFCBAR est maintenue.
- Défaite pour la FFCBAR : la FFCBL est réinstaurée.
4 décembre 1985 :
Conformément au jugement précité, un administrateur provisoire prend ses fonctions pour récupérer les actifs de la FFCBL et convoquer une nouvelle AG, celle du 21 janvier 1983 ayant été invalidée. La tâche de cet administrateur n'est pas facile : Jean d'Avignon renvoie vers la FFCBAR (dont le bureau est l'ancien bureau intérimaire de la FFCBL - du 6 au 23 janvier 1983 - ) ; la FFCBAR renvoie vers la Jean d'Avignon. Tout le monde a le cul tellement salle dans cette affaire, que les coups bas pleuvent. Les responsables de la FFCBAR ont agi comme des imbéciles ; s'ils avaient fait preuve de raison au lieu de verser dans la passion, ils auraient eu gain de cause, car ils savaient ce que j'ai moi-même découvert quelques années plus tard et que Tonton 12 a voulu tenir secret : les décisions prises lors de la réunion de Sallanches le 19 décembre 1982 et qui impliquaient Jean d'Avignon.
1er mars 1986 :
Dissolution de la FNCB
AG de la FFCBL : l'administrateur provisoire a achevé son mandat. Un nouveau bureau est élu : Jean d'Avignon président ; trésorier et secrétaire : les mêmes que du temps de la FFCBL avant dissolution. 623 personnes présentes à cette AG. Des responsables de la FFCBAR se manifestent d'une manière indigne (cornes de brume, jets de boules puantes, invectives envers l'administrateur provisoire).
Octobre 1986 : Jean d'Avignon et le bureau ne fichant rien du tout, Tonton 12 demande des explications. Jean d'Avignon et le bureau démissionnent (encore une fois !) et un bureau intérimaire est mis en place. Il sera avalisé par l'AG de 1987.
Ensuite, la guerre continue. Il faudra, pour qu'elle cesse, la chute de Nautilus 00 dans l'affaire de mœurs qui le conduira en prison. La FFCBAR se change en FFUCB, mais c'est trop tard : le processus d'auto-destruction s'était enclenché. Faute de combattants, la FFCBL reste seule, mais à quel prix ! et surtout, dans quel état ! Il est vrai qu'entre-temps, la technologie a évolué dans les télécommunications ; de nouvelles habitudes sont nées dans lesquelles la CB a perdu du terrain...
Il me semble t'avoir reconnu . Je suis tombé sur toi un peu par hazard.
Comme j'ai parcouru un peu le forum, et pour t'avoir connu en 1986/87, je voudrais d'abord dire à Opus que si quelqu'un aime la radio c'est bien toi! Et que sauf a avoir changé au delà de ce que je peux imaginer, tu n'es pas un menteur, et que je t'ai toujours à l'époque entendu argumenter tes opinions.
Pour avoir aussi connu et rencontré quelquefois Tonton12, ce que je peux dire c'est que c'était à l'époque quelqu'un qui m'avait paru à la fois très charismatique, et qui dégageait une très forte autorité. Je ne me permettrai pas de le juger sur le présent, mais que plus de vingt années à la tête de la FFCBL aient pu transformer autorité en autoritarisme ne serait pas très surprenant. D'autant que pour ce qu'il m'en souvienne, il semblait affectionner l'ordre et la discipline.
Pour éclaircir l'affaire, à l'époque ou nous nous sommes connus, Tonton12 était-il déjà au courant de la duplicité de Jean d'Avignon ? Quid de Popol09 ( au passage, Nautilus00 est-il OA ? ) ?
A lire tes posts, il semble qu'il y ait au delà des arguments que tu emploie contre Tonton12, un problème d'homme à homme. Or je crois qu'à l'époque ( 86/87 ), tu avais une certaine estime pour Tonton12. Te serait-tu, compte tenu de toutes les "batailles", au moins verbales, que tu as livrées à Popol09, et à l'époque de bonne foi, senti trahi par Tonton12 lorsque tu as decouvert les preuves de l'épisode de Sallanches ?
Et si tu le sais, pourquoi Tonton12 a-t-il voulu tenir secrète cette information lorsque tu l'a découverte ( a supposer que de bonne foi lui aussi, il l'aie découverte en même temps que toi ) ?
Tu m'as bien reconnu, oui. Moi, j'ai une idée sur ton identité, mais indique ton QRZ, ainsi je ne ferai pas d'erreur. Ne fais pas comme Opus qui a joué le sous-marin aussi bien pour lui-même qu'en faveur de Tonton 12. Ceci dit, voici ma réponse à ton post.
En étant employé, j'avais un devoir de réserve. J'étais d'accord sur certains points (code de déontologie), mais pas sur d'autres.
S'agissant de Jean d'Avignon, c'est dans les archives du bureau de la FFCBL que j'ai pu mettre en relief sa culpabilité dans le clash fédératif qui a donné lieu à la création de la FFCBAR. Jean d'Avignon avait approuvé la décision de modifier les chèques à l'ordre de la FFCBL en ajoutant une barre oblique au "L" puis faisant suivre cette lettre d'un "R", ce qui donnait "FFCBAR". De plus, Jean d'Avignon avait démissionné avec la secrétaire et le trésorier de la FFCBL le 6 janvier 1983, soit deux semaines avant l'Assemblée générale extraordinaire qui devait se prononcer sur la dissolution. Ainsi, c'est au bureau de Jean d'Avignon qu'incombait le devoir d'envoyer dans les délais les convocations. Le bureau intérimaire de la FFCBL, entre le 6 janvier 1983 et le 21 janvier 1983, a ainsi été victime des manœuvres de Jean d'Avignon, et cela explique pourquoi le président intérimaire de la FFCBL devenu président de la FFCBAR, s'est senti trahi par Jean d'Avignon. Le bureau de la FFCBAR a très mal joué le coup dans l'affaire du procès de Narbonne intenté par Jean d'Avignon ; ce bureau connaissait parfaitement ce qui était ressorti de la réunion du 19 décembre 1982 à Sallanches, et il aurait pu faire valoir que les raisons que reprochait Jean d'Avignon à la FFCBAR, c'est sous la responsabilité du dit Jean d'Avignon et en sa présence qu'elles avaient été prises.
A ce sujet, il y avait eu en 1985 une réunion FFCBAR à Albias près de Montauban. Tonton 12, alors administrateur de la FNCB, m'y avait envoyé. Je me demande encore pourquoi... il ne savait absolument pas si je pouvais tenir le choc dans une ambiance terriblement hostile et face à la "grande gueule" du tribun de la FFCBAR qu'était Popol 09. Rétrospectivement, je me dis que Tonton 12 a fait un double calcul : soit je me plantais et ça n'engageait que moi ; soit je réussissais mon coup et c'était tout bénéfice pour la FFCBL en cours de résurrection judiciaire. Toujours est-il que ça s'est très bien passé, puisque là-bas, personne ne me connaissait de visu. L'accueil a été assez sympa par les responsables locaux puis, dans la salle, Popol 09 a entamé la réunion en vociférant : "tout d'abord, je veux savoir s'il y a ici quelqu'un qui représente Jean d'Avignon". Le ton était donné. Il y avait un micro balladeur ; je l'ai pris. Je me suis présenté en disant que je ne représentais pas Jean d'Avignon, mais la FFCBL, la vraie, la seule, dissoute en janvier 1983 et rétablie le 4 décembre 1985 suite au jugement du procès de Narbonne. Pendant environ deux heures, personne à part Popol 09 et moi n'a pu prendre la parole. Ça a été très violent dans le ton, mais ça ne m'impressionnait pas du tout. Par contre, si Popol 09 avait dit ce que j'avais découvert plus tard vers 1995, à savoir l'implication totale de Jean d'Avignon dans cette affaire inter-fédérations, j'aurais été anéanti ! Soit Popol 09 ignorait tout des décisions de Sallanches (mais ça m'étonnerait, seulement il n'était pas assez futé et trop emporté pour en extraire l'essentiel dans un climat passionnel) ; soit il savait tout, mais avait ordre de ne rien dire pour ne pas contrarier la stratégie de la FFCBAR. Puis c'est l'avocat de la FFCBAR qui a pris le micro et c'est avec lui que j'ai poursuivi la discussion. Il a reconnu que la FFCBAR s'était fourvoyée et avait très mal abordé le procès. Rétrospectivement, il a entièrement raison. Je peux dire que si j'avais été à la FFCBAR à l'époque et que j'ai vu le compte-rendu de la réunion de Sallanches, ça aurait changé bien des choses ! et probablement la FFCBL n'aurait pas été rétablie. (pour la petite histoire, j'ai discuté en aparté à la fin de la réunion avec cet avocat ; ça a été très courtois entre nous, très respectueux et il m'a même dit que j'avais les qualités pour être avocat... il avait pu juger sur pièce au cours de la réunion. En tout cas, son appréciation m'avait fait plaisir).
Bon, il est sûr que si Tonton 12 avait été présent, ça aurait été beaucoup plus tendu, beaucoup plus agressif. Tonton 12 a joué la stratégie, et même s'il s'est dit que c'était tant pis pour moi en cas d'échec, je le remercie quand même, car cette réunion m'avait fait prendre conscience de qualités d'assurance et de confiance en moi que je ne soupçonnais jusqu'alors pas telles.
Alors, la suite, la mise à jour de la responsabilité de Jean d'Avignon, ainsi que je l'ai découvert en étudiant les archives... Il est vrai que Tonton 12, depuis presque dix ans président de la FFCBL, n'y avait pas attaché d'importance. Une lettre de demande d'explications a été envoyée à Jean d'Avignon, et rien de plus... lettre restée, à ma connaissance, sans réponse. Soit Tonton 12 ne voulait pas que ce fait nouveau et déterminant soit connu au risque d'être exploité par la FFCBAR - car cela aurait totalement discrédité la FFCBL - ; soit il était lui-même au courant de tout ça, mais s'était plié à la stratégie de Jean d'Avignon.
Il est certain que ces magouilles de responsables de fédérations ont écœuré beaucoup de monde, y compris à la FFCBL elle-même. A la FFCBL aujourd'hui, il y a encore "des cadavres dans le placard", des "cadavres" qui seront là tant que la vérité de cette sordide affaire n'aura pas été clairement établie. Judiciairement, c'est trop tard ; il y a prescription. De plus, la CB n'aurait eu aucun avantage à supporter les effets de nouvelles procédures judiciaires entre responsables de fédérations.
Après, il y a la question de l'évolution des fédérations. La chute du président de la FFCBAR a sonné la chute de la dite fédération. La FFCBL a entamé sa régression à partir de 1996 ; au siège l'ambiance devenait de plus en plus morose et tendue... localement ça faisait feu de tout bois avec les dissidences au sein de l'ACLA... Il y avait ces courriers de relance (tous écrits par Tonton 12, avec toujours le même refrain) qui avaient finalement l'effet contraire de ceux escomptés (si les clubs ne renouvelaient plus, et qu'ils soient constamment appelés à revenir, ça a pu les énerver...) Et puis, l'évolution des télécommunications. Un soir lors d'un QSO, j'avais dit que si nous - les cibistes - n'y prenions pas garde, le numérique finirait par nous bouffer. Le lendemain matin, Tonton 12 m'a vertement reproché d'avoir dit cela, parce que selon lui, c'était déstabilisateur. Mais enfin, quoi ! c'était la vérité que je disais, et les faits l'ont démontré ensuite. Il aurait donc fallu mentir ? A partir de là, j'ai commencé à me poser des questions... d'autant que pour moi, "l'affaire Jean d'Avignon" était toujours en suspens. Tonton 12 était très réfractaire à internet, et disait que la CB resterait la CB, et point barre. Aujourd'hui, il est beaucoup plus sur le net que sur la CB, et vante tant et plus le lien entre les deux que constitue un système comme HIR. Sur l'ancienne version du site de la FFCBL, quand je disais que ce serait mieux de s'ouvrir aux nouvelles technologies, il me traitait de provocateur et aujourd'hui, il fait exactement ce qu'il me reprochait de dire !
Alors maintenant, fini ! Avec sa fermeture d'esprit, ses contradictions, son intolérance témoignant d'une psychorigidité croissante, je l'ai catalogué ! La "belle" FFCBL actuelle qui représente moins de 80% de ce qu'elle fut en nombre d'adhérents, elle repose sur un socle invisible, mais un socle réel : un socle de m....