Tonton 12 dit souvent "nous" pour "je". Quand il dit "la FFCBL se déplace à...", il assimile la personne morale FFCBL à la personne physique qu'il est, lui. Dans ces conditions, une dissolution de la FFCBL ne pourrait passer que par une dissolution de Tonton 12 (mais je n'engage personne à le pousser dans une piscine remplie d'acide
. Un jour, Tonton 12 sera forcément contraint de lâcher la présidence, car il n'est pas immortel. Mais s'il la lâche avant qu'il ne meure, son successeur l'aura sur le dos, ça j'en suis sûr. Il ne laissera pas un quart de siècle ou plus de présidence sans s'occuper de ce qui se passera ensuite... Et là, ça risque de coincer, car s'il agit comme il l'a fait avec l'Association des Cibistes Libres Aveyronnais...
Mais bon, revenons au présent. Cette fédération a phénoménalement périclité, au point de perdre dans les 90% de son nombre maximal d'adhérents. Malgré cette terrible régression, le discours du président n'a jamais changé, puisqu'il n'a cessé de dire que chaque année, ça démarre bien ; que la FFCBL est composée de gens de bonne volonté, etc. A le croire, la FFCBL aurait alors actuellement dans les 10.000 adhérents... alors qu'elle en a quasiment dix fois moins. Quand la FFCBL a demandé pour la première fois sa reconnaissance d'utilité publique, elle arrivait à son sommet (9324 membres). Elle n'a pas obtenu satisfaction, et au fur et à mesure qu'elle régressait, son président disait toujours qu'elle mériterait d'être reconnue d'utilité publique. L'utilité publique dans la régression ; l'utilité publique quand on ne représente que 10% de ce qu'on était ; l'utilité publique quand on démontre enfreindre la réglementation, faut pas rêver ! Puisse le successeur de Tonton 12 être bien plus ouvert que lui au débat, et rompre avec la politique CB qui s'est traduite par une dégringolade et l'aboutissement d'aucun objectif sur la durée qui aura été d'un quart de siècle et probablement plus.
Quant à l'ECBF, c'est vrai qu'elle est bien mieux placée que la FFCBL pour faire avancer les choses au niveau européen pour la CB. Mais le problème, c'est que l'ECBF a derrière elle un passé extrêmement tourmenté, et de plus, elle ne peut rien contre les procédures de l'ordonnancement administratif dans les organes gérant les télécommunications - cet ordonnancement est très lourd -. Dernier obstacle, et non des moindres : la CB ne représente qu'un infiniment dérisoire impact économique dans le monde actuel des télécommunications, et les instances européennes, c'est bien en fonction des impacts économiques actuels et à venir, qu'elles prennent leurs décisions. Libre à Tonton 12 de vouloir ignorer cela et de nous traiter de détracteurs et de menteurs alors que nous tenons compte des faits tels qu'ils sont. Mais qu'il ne s'étonne pas du titre que Patmax a donné à ce topic : "quand la discrétion cache la transparence"...
Cordialement,
JF