Opus dit :
Analyse celle du post précedent sur laquelle vous ne reprenez pas un seul point, les vrais questions sont-elles embarrassantes ? Alors si c’est pour faire du blabla je ne vois pas l’utilité de continuer à vous embarrasser ce n’est pas le but, le but dans un forum est de le faire évoluer dans la positive pas le contraire. A vous de voir !
D'accord, tu veux des réponses ? En voilà qui s'imposent, au vu de de tes propos (tu vois, je ne fais pas comme le président de la FFCBL l'a fait envers moi : je n'élude pas tes propos pour te traiter de provocateur, de démolisseur).
Les fédérations. Il est malvenu de tout ramener à la désormais close guerre FFCBL / FFCBAR ; le mal est bien plus profond que ça et de plus amples précisions sont visiblement nécessaires pour ta compréhension :
- La FFCBL et la FFCBAR ont eu en commun un personnage sulfureux et incontournable, responsable de la création de ces deux fédérations à sept mois d'intervalle : Jean d'Avignon. Il était président de la FNCL, et a abouti à la fusion de sa fédération avec la FFCB ; cela a donné la FFCBL en juin 1982. Jean d'Avignon a été président de la FFCBL jusqu'au 6 janvier 1983, soit deux semaines avant l'AG extraordinaire qui devait prononcer la dissolution de la FFCBL au profit de sa fusion avec la CNAR pour former la FFCBAR. Le 6 juin 1983, Jean d'Avignon a démissionné de son poste de président, entraînant avec lui la secrétaire et le trésorier de la FFCBL qui a donc été administrée jusqu'à l'AG extraordinaire du 23 janvier 1983. Ce bureau intérimaire avait pour président Nautilus 00, alors compagnon de Jean d'Avignon. Le 23 janvier 1983 vit donc la dissolution de la FFCBL et la constitution de la FFCBAR. Peu de temps après, la guerre se déclara entre Jean d'Avignon et la FFCBAR. Pour cela, Jean d'Avignon et ses amis constituèrent la FNCB (sur le site de la FFCBL, j'ai lu récemment que Tonton 12 a dit que cette fédération avait été créée pour attaquer la FFCBAR en justice... comme si c'était là son objectif statutaire fondamental !)
- Le début de cette guerre FNCB contre FFCBAR fut d'abord la guerre entre deux anciens amis, Jean d'Avignon et Nautilus 00. Jean d'Avignon et ses amis reprochaient à Nautilus d'avoir, lors de son mandat de président intérimaire de la FFCBL entre le 6 janvier 1983 et le 23 janvier 1983, omis de convoquer des présidents de clubs hostiles à la dissolution pour la fusion avec la CNAR ; ils reprochaient aussi à Nautilus d'avoir, dans le même temps, été responsable de falsifications de chèques, ceux des affiliations, puisque l'ordre "FFCBL" avait été raturé en "FFCBAR" avec ajout d'une barre oblique au L et ajout d'un R. Mais curieusement, ce qui n'a jamais été dit, c'était le nombre de chèques dont l'ordre était non-modifiable dès lors qu'il était "Fédération Française de la Citizen-Band Libre". Vu que Nautilus s'estimait dans son bon droit et que tout s'était déroulé en conformité avec les décisions prises antérieurement - le 19 décembre 1982 -, il laissa Jean d'Avignon et ses amis s'agiter ; s'occupa de la FFCBAR et laissa venir les poursuites judiciaires lancées contre lui et sa fédération par Jean d'Avignon, président de la toute nouvelle FNCB.
- En qualité de demandeurs, Jean d'Avignon et ses amis souhaitaient que l'AG extraordinaire ayant prononcé la dissolution de la FFCBL le 23 janvier 1983, soit annulée, de même que l'AG constitutive de la FFCBAR qui, selon eux, devenait alors caduque. Dans ce foutoir fédératif, le tribunal donna partiellement raison aux deux parties qui - démagogie oblige - déclarèrent chacune avoir gagné contre l'autre. Le jugement donnait raison à Jean d'Avignon et ses amis (annulation de l'AG ayant dissous la FFCBL, donc retour de cette fédération avec nouvelle AG à tenir : une défaite cuisante pour la FFCBAR) ; il donnait également raison à la FFCBAR en maintenant l'AG constitutive de cette fédération (défaite cuisante pour Jean d'Avignon et ses amis qui voulaient la disparition pure et simple de la FFCBAR).
- La FFCBL reprit donc vie le 5 décembre 1985 sous l'administration provisoire d'un administrateur judiciaire. Celui-ci acheva sa mission le 1er mars 1986. Ce jour là, à Rodez, la FNCB tenait son AG extraordinaire pour sa dissolution et la FFCBL tenait son AG pour élire un nouveau bureau. Président : Jean d'Avignon.
- La FFCBL remplaça donc la FNCB pour guerroyer avec la FFCBAR. Puis Jean d'Avignon, plus habile polémiqueur public que sérieux président, fut acculé à la démission à l'initiative de Tonton 12 - à qui, sur ce coup-là, on se doit de donner raison -. Ayant donc à nouveau démissionné avec la secrétaire et le trésorier, Jean d'Avignon laissa place à un bureau intérimaire avec Tonton 12 à la présidence. Ce nouveau bureau fut avalisé par l'AG de 1987 tenue à Brive.
- Peu à peu, la guerre des chefs s'estompa pour se transporter sur le terrain des objectifs CB. La FFCBAR "maquée" avec l'administration, en position déontologiquement instable du fait de l'appel à respecter la réglementation et, d'un autre côté, son groupe India Fox dont la finalité de DX ne pouvait s'exprimer que dans le non-respect de la dite réglementation. La FFCBL tentant d'être reconnue, ce à quoi elle parvint partiellement lors du toilettage de la réglementation, au grand dam de la CNCBA (regroupement de la FFCBAR et de ses associations nationales amies).
- Puis Nautilus, toujours président de la FFCBAR, mais aussi secrétaire de l'ECBF, "tomba" pour une sordide affaire de moeurs. Condamné à la détention, il fut abandonné par ses amis d'hier et c'est alors que le président de la FFCBL se rapprocha de lui, afin d'obtenir des informations qui démontrerait "l'opportunisme" et "l'affairisme" de la FFCBAR à présent "maquée" avec un importateur d'équipements CB. Lâché de toutes parts, Nautilus ne se fit pas prier pour "balancer" ses anciens amis et dire ce que le président de la FFCBL avait envie d'entendre - cela avait été expliqué, voici quelques mois, sur le site de la FFCBL -.
Pas reluisant, tout ça... tu savais tout cela en détail, Opus ? Mais il y a pire !
Plus haut dans ce post, j'ai fait référence à une réunion tenue le 19 décembre 1982. Elle se déroula à Sallanches, ville où se trouvait le siège de la CNAR. Le but de cette réunion était de préparer l'organisation du transfert de la FFCBL vers la FFCBAR. La date du 23 janvier 1983 fut retenue, mais aussi le fait des modifications de chèques dès lors que l'intitulé de l'ordre ne serait pas "FFCBAR". Oui, ceci est extrêmement important, car pour ces gens, Jean d'Avignon comme Nautilus 00, la FFCBAR ne démarrait pas le 23 janvier 1983 en AG constitutive, mais bien ce 19 décembre 1982.
Cela signifie tout simplement que Jean d'Avignon était parfaitement au courant des faits qu'il a dénoncés ensuite. Il savait parfaitement que les convocations à l'AG du 23 janvier 1983 étaient du ressort de son bureau et non de celui intérimaire, nommé trop tard pour cela puisque c'était deux semaines avant l'AG. Et c'est à cause de cette irrégularité d'une FFCBAR active avant sa constitution en AG, que Nautilus 00 n'a vraisemblablement pas pu faire valoir la responsabilité de Jean d'Avignon, car dans ce cas, ce dernier était assez fort pour emmener tout le monde dans sa perte. Et c'est donc pour cela que la guerre des fédérations bâtie sur la guerre de leurs chefs fut larvée, malsaine et à ce point médiocre ; oui, pour ces chefs, la propension des coups bas et des mensonges valait mieux que la vérité qui, connue, les aurait discrédités.
J'ai découvert tout cela en cherchant dans les archives au siège de la FFCBL quand j'en étais employé. Je dois dire que je suis tombé de haut. J'en fis part au président qui sembla étonné et adressa un courrier de demande d'explication à Jean d'Avignon. A ma connaissance, Jean d'Avignon ne répondit jamais. Et l'affaire en resta là. Il y avait à l'époque tellement de travail sur place, que je n'y pensa plus. Mais finalement, je me dis que peut-être, il valait mieux à cette époque que la vérité ne fut connue de quiconque, la vérité qui aurait démontré que si la FFCBL était alors un bel édifice, son socle était carrément pourri. Oui, tant de magouilles, ça laisse des traces. La CB était encore trop jeune, et elle fut un terrain pour l'exercice du pouvoir par quelques mégalos, tels Jean d'Avignon et Nautilus 00.
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OK, Opus ? Tu vois, les cadavres cachés dans les placards, c'est une expression qui s'applique aussi au monde des fédérations de CB. Allez, un petit jeu : remets tout ça dans le bon ordre chronologique : UIARAS - FNCB - SNAC - FFCBL (attention, il y a un piège que tu éviteras si tu as bien lu ce qui précède) - AFA - CNAR - FNCB - ACO CANAL 9 - FFCBAR - FNCL - WCBU - FFCB - FFUCB - ECBF (attention, il y a trois pièges : tu en connais deux, mais le troisième ?)
Que dis-tu aussi ?
Faire des propositions ? Je reconnais que dans la situation actuelle il n’est pas facile d’en trouver, il faut bien reconnaître que toute directive en faveur ou contre la CB viendrons de UE, et là quand on voit encore le cinéma fait par l’ECBF BIDON qui annonce des réunions avec ETSI ce qui reste tout de même à confirmer, à ma connaissance aucune preuve.
ECBF BIDON... que voilà une expression Tontonesque récurrente ! L'ECBF est une longue histoire qui démarre bien avant 1991, année de la première norme européenne pour la CB (la très controversée ETS 300 135 pour la libre circulation en Europe). Or, même si elle fut aux mains d'un importateur d'équipements CB via des administrateurs ECBF qui lui étaient dévolus, cette fédération européenne a tout-de-même abouti à ce que soit produite une nouvelle norme européenne pour la CB, ne remplaçant cependant pas la première. C'était l'ETS 300 433, au contenu plus satisfaisant (40 canaux DBL contre 40 canaux FM). C'était peu, mais c'était quand même déjà bien. Cela supposait une bonne connaissance des procédures dans l'élaboration des ETS, et je te prie de croire qu'elles sont complexes (ça m'étonnerait que tu aies jamais étudié la question...). Mais malgré l'implication commerciale via cet importateur, l'ECBF, seule véritable structure cibiste représentative à ce niveau, n'est pas parvenue à ce qu'une norme plus cohérente soit produite. Les obstacles administratifs sont trop nombreux, trop puissants. Alors, aujourd'hui, avec ce qui reste de la CB par rapport à cette époque des années 90... Rêve si tu veux, mais... ne me reproche pas de garder les pieds sur terre. Au Yaka Fokon, je préfère l'étude des procédures dans le cadre d'un objectif réaliste.
Je relève aussi que tu dis :
ECBF version française, bidon, condamnée à deux reprises en octobre dernier pour usurpation du logo et du nom ECBF, en faveur de l’ECBF présidée par Enrico Campagnoli, l’affaire est actuellement en Appel, peut-être y verrons nous plus clair une fois ceci terminé.
Sauf erreur de ma part aucun de ces aspects ne figurent sur ce forum, ceci étant les principales barrières du blocus que connais la réglementation, est-ce si compliqué de l’admettre ? à part les procès qui sont en cours, avez-vous des solutions miracle ? pour une fois essayez de ne pas tourner le dos au problème, et acceptez de parler de la réalité.
Tu te trompes complètement. L'ECBF n'est en rien responsable du fait que la réglementation n'ait pas évolué. Tu lui donnes un rôle et une dimension qu'elle n'a jamais eus. Elle n'a pas une dimension telle qu'elle pourrait paralyser les éventuelles volontés exécutives de faire évoluer la réglementation de la CB. Elle n'a pas une dimension telle qu'elle pourrait édicter à l'ERC les décisions (DEC) et recommandations (REC) que elle, ECBF, voudrait. Elle ne peut aboutir à ce qu'ETSI produise une norme comme elle la souhaiterait, en passant outre la procédure spécifique. En d'autres termes, il faut bien comprendre que l'ECBF, ce n'est pas un bœuf qui serait en fait une grenouille, mais une grenouille qu'il ne faut pas voir en bœuf.
Après, entrer dans les histoires internes de l'ECBF... Le président de la FFCBL, toi ou lui ou lui ou toi, et... euh... en fait, qui d'autre à la FFCBL, vous en parlez. C'est votre droit... Si ici nous n'en avons pas encore parlé, c'est parce que le sujet n'intéresse personne. Crois-moi, ce n'est pas l'ECBF bidon ou l'ECBF pas bidon qui aidera un nouveau cibiste à savoir monter une antenne de fixe, ni qui aura aidé ce pauvre Dormeur 19 à trouver les gens qui lui manquait pour son assistance-radio (visiblement, il y en a qui avaient mieux à faire à la FFCBL...)
Et puis, en lisant ta prose, je vois avec quelle facilité tu mélanges "réglementation" et "législation". Ce n'est pas très sérieux quand on veut imposer ses vues sur le sujet en critiquant les vues des autres...
Allez, stop ! J'ai vu des amis anciens cibistes hier soir à Rodez. Ils me confirment que les deux clubs restant sont au plus mal, que les deux présidents ont raccroché. C'est le désert des ondes. Le typhon qui s'est abattu entre 1996 et 1999 a tout emporté...